Jacques DeLarochellière est Chef de la Direction et cofondateur d’ISAAC Instruments, ainsi que président du conseil d’administration. Son histoire d’entrepreneur a commencé sur une piste de course. Un matin de 1990, Jacques tente de comprendre ses performances de pilote. Il blâme les ajustements de son bolide pour expliquer ses mauvais résultats. Santo, son mécanicien, fait alors semblant d’effectuer les ajustements, comme il est convaincu que tout est parfait ainsi.
À son retour en piste, Jacques accomplit le meilleur temps. Fier de ses performances, il est persuadé que les ajustements demandés en sont responsables. Il apprend que rien n’a été modifié. Cette leçon d’humilité a fait réaliser à Jacques que l’humain ne pouvait pas ressentir, enregistrer et raconter les actions et réactions aussi bien que la technologie. C’est ce qui déclenche son besoin de développer un outil pour mesurer les comportements du pilote et du véhicule.
La remise de jardin de la résidence familiale devient alors le premier laboratoire d’ISAAC. Et ça, c’est parce que le sous-sol était déjà occupé! Avec son ami d’enfance David Brillon, il passe ses temps libres à travailler sur son système de télémétrie. À cette époque, l’Internet, le GPS, la communication cellulaire et les accéléromètres étaient des technologies embryonnaires!
Au début des années 2000, son système télémétrique attire l’attention des plus grands constructeurs automobiles comme Ford, GM, Chrysler, Honda et Toyota. Sa vision d’entrepreneur lui permet de bâtir une entreprise prospère, qui aujourd’hui met son expertise unique au service de l’industrie du transport.
Le leadership entrepreneurial de Jacques lui a valu une sélection comme finaliste des prix d’entrepreneuriat d’Ernst & Young et de Desjardins. Jacques détient un baccalauréat en génie mécanique, une attestation de théorie et pratique d’essais en vol de l’école de génie de l’Université du Kansas et une formation spécialisée au certification des aéronefs de Transports Canada.
Jacques est un sportif dans l’âme. Il aime particulièrement la vitesse et les sports casse-cou. S’il prend plaisir à se rendre au bureau en longboard, c’est d’ailleurs parce qu’il peut y aller à grande vitesse en raison des pentes sur son chemin!